février 14 2019

les deux dernières journées : derniers achats, préparation des bagages

Les deux dernières journées de ce séjour, qui a permis de retrouver des amis chers à mon coeur, à commencer par Salif, sont nettement plus calmes que celles du reste du séjour.

Ce sont les journées pendant lesquelles on s’assure de ne rien oublier, pendant lesquelles on procède aux derniers achats.

Les journées pendant lesquelles … on profite de chaque instant de ce séjour, des odeurs, des rencontres que l’on a pu faire. Pendant lesquelles on emmagasine un maximum d’images et de souvenirs.

Ce sont aussi les journées pendant lesquelles on se sent partagé, entre la tristesse de devoir rentrer en France et quitter ce pays si attachant, et l’impatience de rentrer pour pouvoir travailler afin de pouvoir concrétiser les nombreux projets pour lesquels les villageois de Kinsi nous ont sollicité.

J’ai donc consacré une partie de la mâtinée, avec Salif, à procéder à quelques achats complémentaires. Nous sommes ensuite allés manger chez un de ses amis, un burkinabé vivant en France, où il a fondé une famille, et qui vient d’arriver à Ouagadougou pour un court séjour afin de faire découvrir son pays à sa femme, une enseignante française, et sa fille.

Salif et moi sommes rentrés ensuite au logement, où nous avons réglé ensemble quelques détails « techniques » : je lui ai versé son indemnité, pour tout le travail d’accompagnement qu’il a fait pendant cette mission, et je lui ai fait signé un « contrat » officialisant son rôle de délégué de l’association, rôle qu’il assume en réalité depuis déjà 5 ans.

J’ai ensuite pu commencer la laborieuse préparation des bagages, avec l’appréhension d’avoir trop de poids, étant limité à deux bagages de 23 kg chacun en soute et un bagage cabine de 12 kg.

Sachant que dans le pire des cas je pourrais toujours laisser des affaires à Salif pour qu’il nous les envoie par colis ensuite.

Mais visiblement cela devrait aller. De toute façon j’ai encore toute la journée de demain pour régler cela, puisqu’il faut que j’arrive à l’aéroport vers 21h (le décollage étant prévu à 23h45).

Facebookmail
Catégorie : Voyage 2019 | Commenter
février 13 2019

Dernière visite au village

Aujourd’hui, à quelques jours de la fin de mon séjour, il est déjà temps d’aller saluer une dernière fois les villageois.

Comme c’est jour de marché à Dapélogo, un certain nombre de villageois ne sont pas présents à notre arrivée. pour les attendre, Salif me suggère donc d’aller saluer, comme la dernière fois, le « vieux » du village, qui ne peut se déplacer que difficilement.

J’ai ainsi pris le temps de lui expliquer ce que j’ai apporté aujourd’hui, ce que j’ai fait dans la semaine et comment vont se mettre en place, à terme, les projets discutés avec les villageois. J’ai ainsi eu droit à une première série de longs remerciements.

Puis j’ai rejoins les villageois. Pour ne pas arriver les mains vides, j’ai apporté avec moi le ballon de foot, demandé par les jeunes, et j’ai payé au maçon la réparation de la fuite du bâtiment du moulin à mil, afin qu’il refasse le crépi au goudron à cet endroit. Le maçon a ajouté qu’il en profiterait pour trouver une solution pour fixer l’échappement du moteur du moulin, car ses vibrations impactent le mur à l’emplacement où il passe, et c’est d’ailleurs peut-être l’une des causes de la fuite.

S’ensuivent de longues discussions, sur toute sorte de sujets, entrecoupées à chaque fois par des remerciements et des applaudissements lorsque j’expose les projets sur lesquels nous allons progressivement travailler.
Difficile de rendre compte de tous les sujets abordés : cela allait des souvenirs de mes précédents voyages, aux projets aboutis ou en cours, en passant par des sujets plus généraux comme l’impact du réchauffement climatique sur les cultures, et les travaux en cours de chercheurs et d’agriculteurs pour optimiser la gestion de l’eau pour l’irrigation des cultures.

Nous avons ensuite été conviés au traditionnel repas, qui cette fois s’est largement prolongé, car les discussions se sont poursuivies autour de la table.

Nous avons ensuite rejoint les autres villageois, non sans avoir pris 5 minutes pour jouer avec tous les enfants, alors revenus de l’école. Et j’ai pu aussi échanger quelques mots avec les jeunes à qui j’ai confié le ballon.

Puis, ce fut au tour des femmes de me faire part de leurs remerciements, l’argent issu de la vente du karité que j’ai déposé va leur être très utile.

Enfin, et alors que je m’apprêtais à commencer à saluer tout tout le monde avant de partir, Samuel, le représentant des maraîchers, m’a demandé si je voulais voir les parcelles qu’il cultive non loin du barrage.

Et c’est effectivement impressionnant : un immense terrain, en grande partie planté d’oignons, mais aussi de tomates, aubergines, …

En réalité cet immense champ est partagé entre 16 maraîchers, et l’irrigation est possible grâce à deux motopompes, qui distribuent l’eau grâce à des petits canaux, des diguettes, aménagés à même la terre et divisant la parcelle en petites « planches » de quelques m².

Cette visite avait, au final, un double but : faire état d’un manque de tuyaux pour l’irrigation, qui contraint les cultivateurs à n’arroser leur propre parcelle que tous les trois ou quatre jours, afin que chacun puisse bénéficier d’une irrigation équitable ; mais aussi pointer du doigt un autre problème, de fond celui-ci : le manque d’eau pendant la saison sèche, qui n’est pas sans conséquence pour les cultures, voire pour la nutrition des villageois pendant cette période critique.

Cette question de l’accès à l’eau, que ce soit pour l’irrigation ou la consommation, doit donc rester au coeur de nos actions. Un premier pas a été franchi, avec le projet de goutte à goutte, qui permettra d’optimiser à terme la gestion de l’eau au coeur du village, mais pas dans les parcelles lointaines. Mais d’autres pistes sont également à envisager, avec l’aide de l’agronome par exemple : choix de semences et de cultures moins gourmandes en eau, paillage du sol, changement des horaires d’arrosage pour limiter l’évaporation, …. ou encore l’amélioration des conditions de conservation des récoltes, et pourquoi pas la transformation en conserves des surplus, en prévision des périodes de soudure, qui sont autant de pistes proposées par le CEAS.

Puis, après avoir échangé avec les femmes présentes dans les champs, et nous être baladé dans les parcelles, nous avons définitivement pris congé de nos hôtes. Samuel a cependant tenu à me faire un dernier cadeau : quatre énormes aubergines blanches.

Ce n’est pas sans tristesse que je quitte ainsi mes amis, car je ne sais pas si, ni quand je pourrais revenir.

Je n’ai plus qu’une hâte : me mettre au travail une fois de retour en France, pour trouver le financement des projets que nous allons essayer de porter !

Facebookmail
Catégorie : Voyage 2019 | Commenter
février 13 2019

Mardi, le jour des affaires !

Désolé pour le décalage dans les publications, nous avons subi une longue coupure de courant hier soir qui ne m’a pas permis de mettre à jour le blog.

La mâtinée de mardi a été consacrée aux achats d’artisanat avec Salif. Il s’est donc déplacé au logement avec un échantillonnage de ce que j’avais repéré, et ce que je lui avais montré dans son village artisanal.

En procédant ainsi cela permet de gagner du temps, et évite de devoir acheter et négocier auprès de chaque boutiquier, tout en expliquant à chaque fois pourquoi je n’achète pas dans certains boutiques.

Et de fait, nous pouvons tout étaler et prendre le temps de réfléchir, calculer progressivement les achats en fonction du budget et revoir les choix faits si nécessaire.

C’est souvent frustrant, car on voudrait tout acheter ! mais le budget, tout comme le poids des bagages, amène nécessairement à faire des choix … et ce n’est pas simple parfois !

Mais bon Salif sait désormais ce qui nous intéresse, et nous pourrons lui passer commande plus tard dans l’année en cas de besoin.

Après cela nous sommes allés manger dans un maquis situé non loin de son village artisanal. Là, salif m’a expliqué en détail tous les projets de développement du quartier que son association d’artisans mène, et souhaite développer dans les mois qui viennent.

Pour commencer, ils entretiennent et nettoient régulièrement le canal qui longe leurs boutiques, ce qui participe à l’évacuation des eaux et à la salubrité du quartier en période de pluies.

Puis, ils prévoient de faire décorer les bords du canal par un artiste peintre qu’ils connaissent. Et organiser une « fête artisanale » au sein du quartier, pour l’animer et se faire connaître. Ils ont également pour projet d’installer des poubelles, et de faire daller le sol de l’allée, pour faciliter les déplacements.

Ils sont allés également rencontrer le maire de l’arrondissement, pour leur détailler tous ces projets, avec l’espoir d’obtenir son autorisation pour installer un panneau indiquant l’existence du village artisanal, qui se trouve bien caché en retrait de la route, derrière des restaurants.

Salif, on le voit, ne ménage donc pas ses efforts … au service des autres ! Investi auprès des enfants de son quartier, il est donc très investi également auprès de ses collègues artisans, des deux associations qui travaillent à Kinsi, mais aussi auprès de son village natal … et désormais de sa propre famille !

C’est à se demander s’il dort, mange, ou s’il trouve du temps pour lui … car il a un projet d’élevage de poulets, sa nouvelle maison en cours de construction, sa boutique à Nazinga, et bien d’autres projets en cours et à venir.

Nous sommes ensuite rentrés au logement pour faire le point et préparer la journée de demain au village.

Facebookmail
Catégorie : Voyage 2019 | Commenter
février 11 2019

Rencontre avec le responsable du pôle « agro-écologie » du CEAS

Salif m’a organisé un rendez-vous avec l’agronome qui a remplacé celui avec qui j’ai travaillé il y a 7 ans, afin que je puisse discuter avec lui du programme de formation autour de l’élevage avicole que les villageois souhaitent pouvoir suivre, et que l’association prévoit de prendre en charge.

Aménagement d’un poulailler adapté, préparation des aliments, soins vétérinaires, reproduction, suivi sanitaire, … cette formation très complète a pour objectif d’optimiser la gestion d’un parc avicole de façon plus contrôlée que l’élevage traditionnellement pratiqué (volailles en quasi complète liberté). Cela favorisera un meilleur apport en protéines, avec les oeufs et la chair, mais aussi un capital financier potentiel par la vente en cas de besoin.

Les villageois qui suivront cette formation recevront en cadeau les tôles nécessaire à la construction de leur poulailler, ainsi qu’un lot de poules et coq pour lancer leur élevage.

Une fois de plus, la discussion s’est révélée riche, et très constructive. Depuis que je travaille avec le CEAS, le village bénéficie d’un suivi et d’un accompagnement régulier par un agronome, qui se déplace au village et donne des conseils le cas échéant.

Nous avons ainsi également discuté du dernier projet mis en oeuvre par l’autre association agissant au village, Charleval-Andelle-Massili. Il s’agit d’un système d’irrigation par goutte à goutte, alimenté par un système de récupération d’eau issu des bâtiments en voûte nubienne installés dans le village.

Nous avons ensuite évoqué d’autres sujets, comme notamment la question de la conservation des récoltes, et l’impact des « ravageurs » (rongeurs, insectes, pourriture, …) sur les stocks engrangés après les récoltes.

Et étonnamment, l’agronome m’a laissé entendre que les villageois ne faisaient pas nécessairement attention à ces questions, et ne seraient peut-être même pas en mesure de dire quelle quantité de grains ils ont récolté … données qui pourtant peuvent influer grandement sur leur capacité à se nourrir pendant la période dite « de soudure », entre deux récoltes.

Lors de son prochain déplacement au village l’agronome va donc essayer de questionner les habitants, étudier également les modes de stockage et ainsi évaluer si une intervention dans ce cadre est nécessaire, et nous tiendra au courant.

Les discussions autour de ce sujet nous ont amené à discuter de projets portés par le CEAS dans plusieurs villages : la gestion réfléchie des stocks de céréales par une forme de « coopérative » au sein d’une banque de céréales, outil qui permet de lutter contre la montée des prix des grains en période difficile, en fonctionnant suivant à peu près le même principe qu’un « prêteur sur gage » :

on place un sac de grains à la banque quand le prix des grains est au plus bas, en septembre octobre, alors même que c’est la période à laquelle on a besoin d’argent, par exemple pour les frais de scolarité ; en retour on reçoit les liquidités correspondantes.

Et quand le prix du grain augmente, en période de soudure, on peut revendre tout ou partie du grain déposé à la banque au prix du marché, rembourser ainsi à la banque l’argent qui avait été prêté, et verser une commission définie au départ par la coopérative, tout en conservant les bénéfices ; ou bien simplement racheter, au prix fixé lors du dépôt, le grain mis en dépôt pour pouvoir le consommer sans pâtir de la hausse des prix.

Le process, simple mais efficace, permet de lutter contre la spéculation, responsable de la hausse des prix du grain en cas de mauvaises récoltes ou en période de soudure, tout en garantissant un suivi et une bonne conservation des grains dans des conditions optimales (bâtiments de stockage adapté, nettoyé régulièrement, et suivi des stocks par un personnel formé).

Il n’est bien sûr pas question pour le moment de se lancer dans un tel projet, qui nécessite l’adhésion d’un grand nombre de participants, un gestion rigoureuse et un investissement de départ conséquent, tant matériellement que financièrement, mais il est bon de savoir que ce système existe, que le CEAS peut aider à l’encadrement et la gestion, et fonctionne bien. Car il faudra peut-être envisager de le mettre en place au sein du village un jour.

Encore des discussions et des sujets très intéressants, donc, qui amènent à réfléchir aux solutions existantes pour pallier des problèmes très concrets, comme la sécurité alimentaire et la conservation des récoltes.

Nous avons ensuite pris congé, et profité de notre présence au CEAS pour acheter un lot de savons à la boutique, Puis Salif et moi sommes allés nous poser dans un maquis, pour préparer la journée de mercredi (déplacement au village, qui nécessite de trouver un chauffeur et de contacter le gendarme qui nous tiendra compagnie). Bien installés, nous avons une fois de plus longuement parlé de toutes sortes de sujets, évoquant entre autres mes précédents séjours.

Puis nous sommes allés visiter le musée de la musique, visite qui s’est une fois de plus révélée très instructive, tant par la diversité des instruments présentés, que par le rôle sacré de certains d’entre eux et leur place au sein des cérémonies. Encore un pan de la culture africaine à découvrir par ce biais !

Enfin, nous nous sommes séparés en fin de journée.


Facebookmail
Catégorie : Voyage 2019 | Commenter
février 10 2019

Journée détente, chez Salif

Le dimanche, à Ouagadougou comme un peu partout d’ailleurs, c’est le jour où tout le monde se repose, ou sort pour faire la fête. Et du coup, difficile de « travailler » au profit de l’association.

Du coup Salif m’a proposé d’en profiter pour venir passer la journée chez lui, afin de rencontrer sa femme, sa fille et … tous les enfants de son quartier, qui passent souvent une grande partie de la journée dans la cour où habite Salif, car visiblement il est très apprécié dans son quartier et il aime s’occuper des enfants, et ceux-ci lui rendent bien !

Salif, sa femme et leur adorable fillette

J’ai ainsi pu prendre des nouvelles de la femme de Salif, qui a souffert de gros problèmes de santé il y a quelques mois, puisqu’elle a dû être opérée d’un calcul aux reins. Nous avions aidé un peu financièrement Salif à trouver l’argent nécessaire à l’opération.

Heureusement, elle va désormais mieux et peut déjà commencer à retravailler, à domicile, comme couturière. C’est d’ailleurs à elle que je vais acheter toute une série de petites pochettes en tissu, il serait même envisageable de lui commander de jolis sacs « bateau » fabriqués à partir de natte en plastique, ou d’autres créations à plus ou moins long terme.

Salif aimerait trouver l’argent pour finaliser sa nouvelle maison, dans une cour située un peu plus loin que l’actuelle, afin de retrouver un peu de tranquillité, seul avec sa femme et sa fillette, et surtout afin de pouvoir y construire un vrai petit atelier-boutique pour sa femme, et y développer son projet d’élevage de poulets. Il a déjà construit les murs du bâtiment, mais il lui manque l’argent pour acheter les tôles, le bois et les fixations pour finaliser le toit.

Ce projet devient d’autant plus urgent que d’inquiétantes fissures sont apparues dans l’actuel maison de Salif, traversant les murs de part en part et pouvant, à terme, menacer l’intégrité même du bâtiment puisque l’une des fissures court depuis le toit jusqu’au linteau de la porte. Salif va procéder à des réparations de fortune à l’aide d’agrafes en métal, mais ce ne pourra être qu’une solution provisoire …

les enfants du quartier, entourant Salif, sa femme et sa fille

Les enfants du quartier étant très intrigués par ma présence, nous avons fini par faire connaissance … et rapidement nous avons joué ensemble ! Ce fut donc un bon moment de détente, plein de rires, de gentilles bousculades, et de joie. Je m’en souviendrais longtemps !

J’ai aussi pu regarder les enfants jouer entre eux, des jeux chantés très similaires aux jeux de cour d’école chez nous que sont « le facteur », « la tomate », … et quelques autres similaires dont je n’ai pas très bien compris les règles (une sorte de mélange de jeu de « cache cache » et de « chat perché »).

Pour autant nous n’oublions pas la mission, et Salif a profité de notre présence dans son quartier pour que je rencontre le forgeron, qui pourrait fabriquer le coffre grillagé dans lequel nous enfermerons le congélateur demandé par les villageois, ainsi que tout le matériel pour construire un « hangar » (un auvent fixe et solide) pour le futur atelier de tissage. La charpente sera en effet métallique, avec un toit en tôles, ce qui assurera une meilleure longévité et solidité que si les montants étaient en bois et le toit en canevas de paille, car on risquerait sinon de devoir faire face aux dégâts des termites. Le forgeron va nous établir les devis, et Salif les récupérera demain.

Ce hangar sera évidemment construit avec une dalle en ciment, qui pourra être facilement nettoyée et ainsi éviter que les fils des métiers à tisser, tout comme les tissus produits, ne se salissent pendant la fabrication.

Et il faudra certainement envisager le financement d’un petit bâtiment, sans doute en voûte nubienne, pour abriter le matériel et les fournitures lors des périodes non travaillées, ou en saison des pluies.

Nous en avons profité pour évoquer avec le forgeron d’autres possibles projets, inspirés de projets portés par une ONG au Guatemala : la fabrication d’engins divers à partir de vieux vélos. Il s’agirait, entre autres, d’une égraineuse à Maïs, et d’une machine à laver. Le principal problème étant que je n’avais que des photos, pas toujours très « parlantes », à montrer, notamment pour la machine à laver (l’ONG propose en revanche tout un dossier et des plans détaillés pour l’égraineuse).

Mais comme il n’y a par d’urgence, puisqu’il n’est pas prévu pour l’instant d’équiper le village avec ces machines, nous avons convenu que je transmettrais les images, et toute documentation complémentaire au forgeron via Salif, pour qu’il réfléchisse, avec son équipe, à la faisabilité de ces engins, qui pourraient alléger et faciliter le travail, notamment des femmes. En plus, le forgeron pourra également proposer à terme ces engins dans son catalogue, et attirer ainsi une nouvelle clientèle.

Nous sommes ensuite retournés en ville, pour boire un coca en regardant le match de foot de ligue anglaise opposant les équipes des villes de Tottenham et Leicester, mais aussi et surtout pour discuter ensemble du programme des derniers jours, avant de nous séparer pour la soirée.

Facebookmail
Catégorie : Voyage 2019 | Commenter