Petite escapade touristique au Parc de Nazinga
Salif m’a permis de réaliser enfin ce dont je rêvais : aller à la rencontre de la faune sauvage du ranch de chasse de Nazinga, et notamment des éléphants.
Nous sommes donc partis à 6h ce matin, avons roulé 4h, dont près d’une heure sur la piste menant au parc. Et nous y avons été accueillis par ce joli message :

Et avant même de retrouver notre guide (il y a 35 km entre la porte d’entrée et la réception) nous avons eu l’occasion de rencontrer de nombreux animaux, à commencer par les stars : les éléphants. Mais aussi … une famille de phacochères, une colonie de babouins, au loin, et quelques crocodiles prenant le soleil au bord des retenues d’eau aménagées dans le parc.
Nous arrivons cependant aux mauvaises heures (heures les plus chaudes), et les animaux sont loin, ils s’abritent à l’ombre sous les arbres.
Une fois à la réception, Salif, qui connaît tout le monde sur place puisqu’il y tient une boutique, me présente au guide et nous partons directement dans les petits chemins seulement connus des guides habilités.
Et je dois reconnaître que notre guide a l’oeil pour repérer les différentes antilopes, phacochères, babouins et autres singes et oiseaux, au milieu des hautes herbes, des buissons et des arbres.

Bref, et même si au final nous n’avons pas retrouvé le groupe d’éléphants aperçu à notre arrivée, nous avons passé un bon moment, appris plein d’informations sur le parc et sa faune.

A la fin de notre balade nous sommes allés manger au restaurant du campement, où j’ai pu déguster un délicieux steak d’antilope (n’oublions pas qu’il s’agit avant tout d’un parc de chasse), avant de passer un moment dans un point d’observation au bord du barrage, où nous avons pu suivre quelques épisodes de la vie d’un groupe de vautours, mais aussi les jeux lointains de quelques babouins.
Nous avons ensuite repris la route vers 14h30, afin de rentrer sur Ouaga avant la nuit (vers 18h).
Seul regret de cette journée : ne pas avoir eu un équipement d’observation et de photographie plus adapté (jumelles ou longue-vue, appreil à photo plus performant), même si j’ai vaguement réussi quelques photos.
Et surtout, une sacrée envie d’y retourner, pour plusieurs jours et bien équipé, afin de visiter le parc aux bonnes heures.


